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VIP-Blog de bulle__
  • 35 articles publiés
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  • Créé le : 06/03/2005 19:13
    Modifié : 22/03/2005 13:53

    Fille (32 ans)
    Origine : Saint Jean de Luz
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    Présentation

    06/03/2005 20:02



    "L'art roman, est le père des styles français. Plein de réserve et d'énergie, il a produit toute notre architecture. C'est encore et toujours à son principe que l'avenir devra penser. Ce style, oeuf qui contenait le germe de la vie, fut parfait dès sa phase primitive". Rodin

    "On appelle époque romane le temps où la vie chrétienne s'ordonne en civilisation, et où l'union de l'architecture avec la sculpture et la peinture prend l'éclat des passages privilégiés de l'homme". Malraux

    Pourquoi "roman"?
    Comme les langues romanes (français, italien, ...) sont sorties du latin, l'art roman s'est installé de celui de Rome, mais en inaugurant des formes nouvelles.
    Pour la première fois, en 1818, apparaît l'expression "art roman" en liaison avec les langues romanes. Elle est due à Charles de Gerville, érudit normand, qui écrit : "Dîtes moi donc, je vous en prie, que mon nom de romane est heureusement trouvé". Ce terme va être généralisé par la Société des Antiquaires de Normandie dont les membres étudient les monuments romans de cette province (Jumièges, Caen) pour distinguer ces édifices de ceux de l'époque gothique.
    Les églises ont été les premiers monuments romans et restent les plus intéressants par leur ornementation, mais on construit aussi, à cette époque, des châteaux forts, des édifices civils et des maisons particulières.

    L'an Mil : un siècle de ferveur religieuse
    - La légende des "terreurs" de l'an Mil est bien encore présente. Mais passée la date de l'année mille, les populations qui attendaient la fin du monde, se ressaisissent. C'est alors un élan de joie et d'action de grâces rendues à Dieu, le développement de la ferveur populaire se propage. L'Europe se couvre alors d'un "blanc manteau d'églises". Le XIème siècle marque une renaissance éclatante. On compte les églises romanes par milliers, des plus prestigieuses aux plus modestes édifices ruraux.

    - L'importance des pélerinages est très importante. En effet, dès la fin de l'Antiquité, les pélerinages chrétiens se développent pour aller vénérer les reliques des saints dont la possession est importante pour les églises.
    Il existe trois grands centres : Rome, Jérusalem et Saint Jacques de Compostelle appelée "la Mecque de l'Occident".
    On va en pélerinage : par piété personnelle, par nécessité car on a besoin d'être délivré de quelque malheur (santé, folie, ...) ou pour expier une faute (pénitence qu'on s'est imposée ou qui a été imposée).
    Le long des routes des grands pélerinages se développent d'autres lieux de pélerinages secondaires et qui accueillent les pélerins de passage : on construit donc de nouvelles églises sur les tombeaux des saints locaux.
    Les principaux chemins de pélerinages sont :
              - Tours, Poitiers, Saintes, Bordeaux
              - Saint Gilles, Saint Guilhem, Toulouse
              - Vézelay, Limoges, Périgueux
              - Le Puy, Conques, Moissac

    - L'importance des ordres monastiques : Cluny et Cîteaux

    L'an Mil est au coeur d'un demi-siècle de boulversements sociaux
    - paix intérieure (fin des invasions normandes)
    - augmentation de la population qu'il faut nourrir (nouvelles techniques agricoles, la charrue remplace l'araire, emploi de la fumure animale, sabots ferrés pour les chevaux, ...)
    - assolement triennal, défrichements, affranchissemts des serfs, nouveaux villages, nécessité de nouvelles églises dans la campagne.
    Enfin les guerres et les incendies obligent à reconstruire les monuments détruits, cela entraîne un importante activité des artisans.


     

     






    Présentation 2

    06/03/2005 21:45



    Premier Age Roman (fin Xème et première moitié du XIème siècle)

    Période de changements :
    - plus de population
    - plus de calme (sédentarisation des derniers envahisseurs : Huns et Normands)
    - période plus riche économiquement
    - peuples sachant tailler la pierre et faire la chaux

    Durant cette période les caractéristiques des édifices sont les suivantes :
    - construction en appareil de moellons grossièrement taillés au marteau et disposés en assises régulières.
    - décor de lésènes ou bandes "lombardes".
    - décor "bichrome", extrados en basalte ou en tuf, alternance de calcaire gris et rose ou de calcaire gris et de tuf jaune.
    - niches aveugles ornant les absides.
    - dents de scie ou d'engrenage.
    - fenêtres à plaques échancrées

     

    Second Age Roman (deuxième moitié du XIème et XIIème siècle)

    - période de construction des grands édifices en grand appareil taillé (appareil octogonal)
    - le grand appareil nécessitait des carrières aux bancs de roches épais, compacts et sans fissures ni éclats.
    - nécessité aussi de savoir faire et d'expérience professionnelle, d'ahbileté manuelle.
    La virtuosité des tailleurs de pierre se voit aux coups de layons fins, au parallélisme rigoureux et impeccable, en diagonale, parfois alternés en arêtes de poisson.
    - développement des fresques.
    - la grande sculpture monumentale se développe.
    - l'aire d'expension de ce grand appareil correspond aux pays de forte romanisation :
              - Atlantique
              - Provence
              - Gascogne
              - Saintonge

     

     

     

     






    Caractéristiques des églises romanes

    06/03/2005 22:11

    Caractéristiques des églises romanes


    Les architectes n'osent pas faire de trop hautes élévations, ni de trop grandes ouvertures. A cette époque, l'église symbolise Dieu qui s'est fait homme, elle est donc à échelle humaine.
    L'église romane est orientée à l'est (soleil levant), le choeur est ainsi éclairé en premier. Cela représente le symbole de la résurrection du Christ. Le côté nord représente celui de l'Evangile et le côté sud celui de l'Epître.

    Le plan : en forme de croix latine, symbolisant le Christ supplicié, avec une longue nef terminée par une tête arrondie ou abside, et traversée par une autre nef ou transept qui dessine les deux bras de la croix et s'achève souvent par deux chapelles.
    L'abside et le choeur sont parfois entourés d'une galerie de circulation ou déambulatoire, s'ouvrant aussi sur de petites chapelles.
    Dans certaines églises romanes est ménagé sur la façade, en avant de la nef, un porche ou avant-nef qui atteint parfois les dimensions d'un petit bâtiment avec une cour carrée limitée, du côté de la nef, par un narthex, sorte de portique sculpté, et, vers l'extérieur, par le porche proprement dit (Vézelay).
    L'église est parfois dotée d'un parvis, espace à ciel ouvert entouré d'une clôture basse.

    Les murs : très épais, faits de pierres moyennes, sans assises de briques et moins soignés que les murs gallo-romains.

    Les piliers : également très épais, peu élevés, appuyés aux murs ou à demi engagés dedans.

    Les chapiteaux : parfois nus, mais généralement ornés de feuillages ou de personnages (chapiteaux historiés).

    Les corniches : destinées à mettre le murs à l'abri du ruissellement des eaux de pluie, la corniche est une tablette saillante recouverte par la gouttière du toit, qu'elle reporte le plus possible en avant du mur.

    Les arcs-boutants : comme le poids de la voûte est très lourd, les murs sont renforçés par des contreforts de maçonnerie, le plus souvent ils sont composés d'un arc appuyé contre l'extérieur du mur et s'appuyant lui-même à un autre mur ou pilier fortifié (Soissons).

    Les voûtes : elles restent de plein cintre, selon la technique romaine. Sur les deux murs parallèles sont placées des pierres taillées qui s'appuient les unes aux autres pour former un arc arrondi. Ces arcs, en se suivant, constituent la voûte en berceau, souvent renforçée par un arc saillant appelé arc-doubleau.

    Les portails : arrondis, formés par des arcs concentriques ou voussures, soutenus chacun par des colonnes appuyées au mur (Aulnay), ils sont parfois coupés par une poutre de pierre horizontale, le linteau, qui s'appuie sur une pièce verticale, le trumeau, séparant la porte en deux.

    Les fenêtres : toujours étroites, surmontées d'un arc arrondi, parfois d'arc géminé, souvent encadrées de colonettes, et ébrasées, c'est-à-dire s'élargissant vers l'intérieur, pour laisser entrer la lumière.

    Les clochers : le clocher est souvent la partie la plus haute de l'église où se trouvent les cloches. Il est placé parfois en avant de l'édifice (son rez de chaussée formant un porche), parfois au-dessus de la croisée du transept ou sur le choeur. Certains clochers sont ronds, d'autres octogonaux ou carrés (Elne, Pyrénées-Orientales), parfois surmontés d'une terrasse. Dès le XIème, ils sont coiffés d'une flèche carrée (Moriéval, Oise) ou octogonale (Chartres).

    Les cloîtres : dans les monastères, on trouve une construction particulière, le cloître, sorte de préau entourant un jardin sur quatre côtés, couvert d'une voûte légère soutenue par des colonnes de chapiteaux richement ornés (Moissac).

     






    Modifications de décoration et symboles

    07/03/2005 14:36



    "Ce temple est comme le ciel en toutes ses proportions". Inscription sur un fragment de pierre de la tombe de Ramsès II

    Des croix peintes sur les piliers ou sur le parement intérieur des murs attestent que l'église a été consacrée, c'est-à-dire offerte à Dieu.

    Le nom du Christ apparaît dans les premières églises romanes sous la forme d'un monogramme composée des deux premières lettres croisées du mot grec khrystos : un khi et un , parfois d'un S et flanqués de la première et de la dernière lettre de l'alphabet, alpha et oméga.

    Pour les inscriptions, les graveurs romans du XIIème siècle, emploient les lettres onciales, dans lesquelles certains angles sont arrondis.

    La plupart des églises romanes ont été bâties sur les proportions du nombre d'or : 1.618.

    Le nimbe ou rayonnement placé autour de la tête et timbré d'une croix est réservé aux personnages divins. Le Christ dit "de majesté"apparaît assis tout entier dans une auréole, la main posée sur un livre (Saint-Trophime d'Arles).

    Les saints sont accompagnés de leurs attributs ou animaux favoris :
              - Saint Jean Baptiste : agneau
              - Saint Jean l'Evangéliste : aigle
              - Saint Hubert : cerf
              - Saint Marc : lion
              - Saint Roch : chien
              - Saint Pierre : les clefs du Paradis
              - Saint Luc : le taureau
              - Saint Mathieu : ange ou homme

    Le cercle, figure parfaite, symbolise Dieu. La voûte céleste sera donc souvent symbolisée par un circonférence ou sa transformation en volume, la sphère ou la demi-coupole.

    Le carré symbloise la terre créée

    3, pour la divinité, le triangle, figure indéformable qui ne peut être divisée qu'en triangle. Equilatéral, il dit Dieu.

    4, chiffre de la terre, symbole des saisons, des élements, des points cardinaux et des Evangiles.

    5, le pentagramme est considéré comme l'emblème du microcosme; l'homme, jambes et bras écartés, est inscrit dans un cercle.

    7 indique la plénitude des temps, achèvement du monde : "le 7ème jour, Dieu regarda son oeuvre, et il se reposa de toute l'oeuvre qu'il avait faite". Genèse 2.3.

    8, octave du premier jour de la création : résurrection, re-création.

    12, 4 X 3 : carré et triangle, le temps du monde est transcendé par le temps sacré.

    144, 12 X 12 : symbolise la multitude des élus.

    La roue, avec une croix à l'intérieur, devient symbole du Christ.

    La spirale, symbole universel d'involution et d'évolution, de naissance et de mort, de mort et de renaissance. Reliée au yin-yang, elle représente l'aspect céleste et terrestre, féminin et masculin de toute chose.

    La colombe représente l'Esprit Saint.

    L'agneau est le symbole des premiers chrétiens.

    Le poisson signifie Ichus en grec; chacune des lettres est vue comme une initiale Jesus Christos Theou Uios Soter = Jésus Christ, fils de Dieu, Sauveur.

    Sur certaines pierres du chevet, on peut voir les marques des tailleurs de pierre. Chaque tailleur de pierres avait sa marque, appelée signe lapidaire ou marque de tâcheron. Ces signes servaient au paiement des travaux.

     

     


     

     






    L'architecture religieuse

    07/03/2005 15:29



    Aux XIème et XIIème siècle, tandis que de profonds boulversements transforment la société, l'activité des artistes a presque uniquement pour but de construire et d'embellir des établissements religieux, églises et monastères. Les oeuvres produites sont le résultat de travaux collectifs et l'on ignore presque toujours les noms des architectes et sculpteurs qui les ont dirigés.

    Quand le christianisme s'est répandu dans notre pays, les églises ont d'abord été bâties sur le modèle des édifices romains : rectangulaires, avec des murs de petit appareil, coupés de lignes de briques. Couvertes, généralement de charpentes de bois, elles n'ont pas pu résister aux incendies et aux invasions, rares sont celles dont une partie subsite encore. Binetôt on préfera bâtir entièrement en pierre la maison du Seigneur et lui donner une forme différente.





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